Geschrieben am
Alors que le prix entame sa troisième édition, c’est au tour du jury d’entrer en scène. Les éditions précédentes avaient ouvert un débat constructif autour de la formation en architecture, au sein duquel les membres du jury occupent une place de choix. Nous posons trois questions à Guillaume Henry, architecte EPFL FAS SIA, membre du jury.
Pourquoi le SIA Prix Master Architecture est-il nécessaire ?
Le SIA Prix Master Architecture met en lumière les hautes écoles d'architecture et leurs spécificités. Il relie les divers contextes culturels dans lesquels ces institutions sont enracinées. Cette récompense encourage les échanges entre les jeunes talents, les professionnels expérimentés et le public. Elle invite à mettre en perspective les thèmes émergents des futures pratiques architecturales avec l'héritage des générations précédentes.
Qu'est-ce qui vous attire dans la tâche de participer à ce prix en tant que membre du jury ?
Le rôle de ce jury est d’identifier les meilleurs projets parmi l’ensemble qui sera soumis mais surtout de s’interroger sur la pertinence des approches et des problématiques abordées dans le contexte actuel. Dans le cadre académique, un projet est moins la réponse à une commande ou un besoin qu’un postulat qui peut aisément prendre certaines libertés vis-à-vis de la réalité. Un certain recul bénéfique sera nécessaire pour faire l’analyse des projets en espérant y faire de belles découvertes.
De quoi vous réjouissez-vous ?
Je me réjouis de deux jours intensifs de discussion autour des projets. Les échanges avec les autres membres du jury, venant d’horizons différents, seront assurément enrichissants et passionnants.
Plus d'informations:
Dossier Prix Master Architecture sur espazium.ch
